Pour Isabelle et Christophe, bien manger, c’est cuisiner avec des produits locaux, de saison et respectueux de l’environnement

L’équipe rédactionnel de BVBR avait envie d’en savoir plus sur ses « bons clients », qui depuis le début de cette aventure, commandent leurs produits alimentaires via le marché ambulant. Isabelle et Christophe ont ainsi accepté de répondre à quelques questions. D’abord, les présentations :  Isabelle et Christophe Ménard, la quarantaine tous les deux, habitent à la campagne à Dingé depuis 13 ans. Ils sont respectivement bibliothécaire et enseignant, avec tous les deux plein de hobbies sociaux et culturels : les balades à vélo ou à pied, la lecture, la voile, le jardin, le cinéma, le théâtre, les jeux, le « Do It Yourself », le travail du bois… Ils sont aussi bien occupés avec leurs trois enfants de bientôt 10, 8 et 5 ans.

Vos choix concernant l’alimentation ?

Depuis plusieurs années, nous avons entamé une démarche pour nous tourner le plus possible vers le local, le durable, bio si possible. Des sources identifiables, peu de transformation et le moins possible de composants que l’on ne trouve pas dans une cuisine !

Avant la création du marché ambulant, quelles étaient vos sources d’approvisionnement ?

Avant, nous nous approvisionnons en magasin bio essentiellement et avec des paniers de légumes du producteur. A la belle saison, nous avions aussi les légumes récoltés dans notre jardin ou ceux de nos familles respectives. Et quand il y a des surplus, on échangeait avec les proches, les collègues…

Vos habitudes de commandes via BVBR actuellement ?

On commande principalement les produits de base : œufs, lait, pain, fromages car nous cuisinons beaucoup.  Cela prend certes du temps, mais c’est essentiel pour nous. Plus occasionnellement, du miel, du fromage blanc ou de la farine de sarrasin.

Cuisiner, c’est choisir et connaître les ingrédients et surtout éviter les déchets inutiles. C’est aussi donner de l’amour à ses proches.  Ce sont des gestes élémentaires que l’on nous a appris et que l’on souhaite transmettre à notre tour.

Quelles sont vos autres sources d’approvisionnement ?

Actuellement, nous complétons en magasin bio pour les fruits, de plus en plus rarement en supermarchés (en tout cas pour l’alimentaire) et toujours avec les paniers de légumes du Jardin de Clarisse, les légumes du jardin et la viande produite par les parents d’Isabelle, qui sont agriculteurs. C’est d’ailleurs avec eux qu’elle a hérité du goût pour « je fais tout moi-même » !

Vos motivations pour commander via BVBR ?

Consommer des produits locaux et de saison, si possible bio, est important pour nous. C’est un véritable choix de vie. De la même façon, il nous tient à cœur de connaître les acteurs agriculteurs et artisans locaux d’où proviennent ce que nous mangeons. Participer à leur développement est important pour nous.

Nous souhaitons participer activement au développement des circuits courts. Aujourd’hui lorsque l’on s’intéresse à l’origine des produits de consommations acquis en supermarché ou ailleurs et que l’on voit les trajets qu’ils font pour arriver jusqu’à nous, cela n’a plus de sens. Quelle énergie dépensée pour quel résultat ? Nous souhaitons respecter la terre, prendre soin de notre environnement. Il faut être humble vis-à-vis d’elle car jusqu’à preuve du contraire, nous n’en avons qu’une seule pour notre génération, comme pour les suivantes. Nous souhaitons éviter de participer, même indirectement, à l’exploitation à outrance, qui n’a plus de sens à part vider la terre de sa richesse.

Si vous deviez faire connaître le marché ambulant, quels sont les points que vous mettriez en avant ?

Le marché ambulant contribue au développement du lien social à l’échelle du territoire. Il permet aussi de valoriser le travail des agriculteurs ou artisans locaux. En bref, il participe au développement local en donnant du sens à nos actions et nos convictions.

Des évolutions à apporter, des choses à améliorer pour le marché ambulant selon vous ?

Au niveau du marché : on aimerait avoir davantage de produits de la mer si possible ainsi que des condiments comme de l’huile ou du vinaigre.

Sur le portail BVBR, pourquoi pas un article avec une sensibilisation à la réduction des déchets ainsi que des conseils.

Top
X