Un Pesto à l’Ail des Ours qui se mérite

En ce matin d’Avril, Maud, au volant de sa voiture, Noah et Yolande rejoignent Saint-André-des-Eaux, où Sylvie est en plein rangement de son restaurant L’Eprouvette. Il s’agit de préparer un pesto à l’ail des ours pour la dégustation lors du marché de printemps de BVBR organisé à Lanrigan le 8 mai.

Première étape – La cueillette de l’ail des ours. Température printanière, soleil radieux, panier au bras, c’est par une balade botanique que nous rejoignons le site de collecte. Nous en profitons en effet pour identifier de multiples plantes grâce aux guides de botanique que nous avons apportés. Une fois nos paniers bien remplis, nous prélevons, sur le chemin du retour, quelques fleurs pour agrémenter et colorer la salade sauvage, récoltée au petit matin par Yolande.

   

Pause déjeuner – pique-nique. Nous nous régalons de produits locaux et des préparations maison apportées par les unes et les autres. Bref, un festin … avant la rude étape du lavage – séchage des feuilles de l’Ail des Ours.

Au préalable, nous mobilisons nos compétences en calcul arithmétique pour définir les quantités des différents ingrédients de la recette sur la base de notre récolte.

Deuxième étape – Le lavage et le séchage des feuilles de l’ail des ours. Patience, courage et ténacité ! Cette étape, initialement estimée à une heure par Yolande et Noah, durera en fait plusieurs heures, stimulant notre inventivité pour améliorer notre pratique, avant que Maud nous rejoigne après avoir été acheté les ingrédients complémentaires. Nous finirons avec Sylvie qui nous fera découvrir, enfin, sa technique spéciale de séchage des feuilles…

Dernière étape – La fabrication du pesto. A la fin d’une après-midi bien animée, c’est l’heure de mixer les feuilles de l’ail des ours avec des pignons de pin et des amandes préalablement torréfiés, du parmesan râpé, de l’huile d’olive ainsi qu’un peu de sel et de poivre.

Le Pesto à l’ail des ours est enfin prêt !!! Promis, nous avons tous goûté…

Après avoir épuisé la montagne de vaisselle, nous quittons Sylvie vers 20 heures, heureux d’avoir découvert l’univers de l’ail des ours, enrichis de nos échanges et de partages…

                      

Quelques conseils pour cueillir dans le respect des bonnes pratiques

– Apprendre à reconnaître les plantes pour être certain de ce que l’on cueille. L’Ail des ours pousse avec d’autres plantes toxiques comme l’Arum sauvage ou le Muguet. Les feuilles de ces plantes sont très différentes. Les plantes en fleur sont plus faciles à identifier.

( Dans les vidéos du “chemin de la nature” vous pouvez vous initier à la reconnaissance des plantes )

– Choisir un site de cueillette éloigné des sources de pollution (route, usine, décharge, etc.).

– Éviter les sentes des animaux, les bords de chemin.

– Respecter le lieu – Cueillir en petites quantités, seulement quelques feuilles par plant, ne pas arracher les bulbes racinaires.

– Ne pas hésiter à exprimer votre gratitude pour la générosité du site de cueillette.

Vous voulez goûter le pesto à l’ail des ours ? Vous voulez en savoir plus sur la plante ? Rendez-vous aux marché de printemps de BVBR à Lanrigan le 8 Mai, où le pesto sera servi au déjeuner (n’oubliez pas de commander votre repas)

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