Une parenthèse de douceur à la chèvrerie d’Aurore

C’est dans une atmosphère feutrée que l’on rencontre les douces chèvres d’Aurore. Loin de tout stress, elles transmettent aux visiteurs tendresse et sérénité tandis que la pétillante Aurore veille sur son troupeau d’un œil maternel.

Issue d’une famille d’agriculteurs, Aurore n’a pourtant pas choisi cette voie d’emblée. Après des études de secrétariat, elle travaille en tant qu’employée dans plusieurs entreprises avant de finalement créer la sienne, un cabinet de recrutement. Au fil du temps, le projet de devenir agricultrice germe dans l’esprit de la jeune femme. C’est finalement en 2020 qu’elle reprend la ferme de ses grands-parents au Tronchet et qu’elle choisit d’y créer une chèvrerie. Bien que la tradition familiale soit à l’élevage de vaches laitières, elle trouve les chèvres plus douces, affectueuses et apaisantes. Secondée par ses salariées Flavie et Nathalie, elle élève donc quarante chèvres de races alpine et poitevine. Des mises-bas aux maladies du quotidien, la connexion puissante qui relie Aurore avec ses bêtes lui permet d’entretenir le plus naturellement possible son troupeau.

La transformation était pour Aurore, gourmande de nature, une évidence. Ses parents tenaient une ferme-auberge et la convivialité de ces dîners traditionnels ne l’a jamais quittée. Après avoir suivi des formations pour des techniques spécifiques comme le beurre et la fermentation lactique, elle s’aménage un laboratoire pour y faire du fromage de chèvre et des produits à base de lait de vache. Ses recettes sont testées et approuvées au déjeuner lorsque toute la famille est réunie.

Si Aurore exerce ce métier avec le sourire, elle n’en compte pas moins ses heures. Elle peut heureusement compter sur une entraide encore très présente dans son petit hameau tronchetois. Quand son frère cultive l’alimentation des chèvres, elle transforme le lait de ses vaches : la réciprocité vient naturellement et permet d’éviter la solitude et le surmenage.

En plus de l’élevage, de la transformation et de l’accueil touristique à la ferme, Aurore a également fait le choix de vendre ses produits bio en direct, pour valoriser au maximum sa production. Si elle apprécie le contact avec ses habitués sur les marchés, elle a aussi choisi d’élargir son rayon de vente grâce à la plateforme en ligne de BVBR. Et comme elle n’est jamais à court de projets, elle envisage à présent d’ouvrir un magasin à Miniac-Morvan avec son mari !

Pour retrouver les délices d’Aurore, rendez-vous sur le marché ambulant BVBR.

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